groupe de prière des paroisses des Weppes (Hauts de France, 20 km au sud-ouest de Lille)

Marche à Beaucamps-Ligny du 30 juin 2020

Le 01/07/2020

Message de Marc V.
 
( Re ) - Bonjour !
 
Ce matin, Michel F. nous avait ouvert l’église de Beaucamps-Ligny pour notre partage d’Évangile. Nous étions 10.
 
Ensuite, la Vierge Marie nous avait assuré, comme à l’habitude, un temps idéal pour effectuer la marche.
 
Ainsi, nous avons fait une magnifique marche, pleine de découvertes pour certaine(s), et volontairement relativement courte dont Google Maps ne veut pas donner le détail en une seule fois. 
Voici donc le trajet  en plusieurs parties :
 
Départ de l’église, vers les champs, en longeant les terrains de l’école Ste Marie :
Soit 800 premiers mètres.
 
Ensuite, nous avons continué tout droit par le chemin ombragé, puis qui tourne pour longer le bois, jusqu’à la maison « abandonnée » , ce qui fait 700 m supplémentaires.
 
Enfin, nous avons emprunté un large chemin qui, en tournant vers l’Est, nous a ramenées ( é ) à la route puis à l’église en passant devant les vestiges de la chapelle et du château de Ligny * : 
Soit 2,2 km supplémentaires.
En agrandissant la carte, on devine l’aménagement ancien du parc du château, et l’on voit des douves encore existantes.
 
 
Au total : 3,7 km , distance parfaite pour se mettre en appétit et faire ainsi honneur aux plats divins bios préparés hier avec beaucoup d’amour par Claire V. qui nous faisait l’honneur de fêter son anniversaire par minou, pardon, parmi nous !
 
MERCI, Claire !    
 
 
*  Ci-dessous, un peu d’histoire de Ligny tirée de Wikipédia.org :
 

Une légende veut qu'en 1164Thomas Becketarchevêque de Cantorbéry, se soit arrêté à Beaucamps dans sa fuite du roi d'Angleterre. La légende est tenace puis qu'une relique de la tasse dans laquelle il aurait bu est conservée. Les historiens démentent pourtant formellement son passage dans la commune alors qu'il partait se réfugier à Pontigny.

Beaucamps et Ligny figurent dans les cartes du XIe siècle.

À la Révolution la famille de Flandres est seigneur de Radinghem et de Beaucamps.

En 1832, la comtesse Henry de la Grandville (belle-fille par alliance de la famille de Flandres) née Marie-Caroline de Beauffort (1793-1865) fit venir les Sœurs de l'Enfant-Jésus pour soigner une épidémie de choléra ; en 1842 elle fait venir les frères Maristes pour fonder une école. Les deux écoles fusionnèrent en 1976 pour donner naissance à l'Institution Sainte-Marie qui accueille en 2007 plus de 2 750 élèves.

À la Révolution la famille Lefebvre de Lattre est seigneur de Ligny et de La Fresnoye.

Le château de Ligny a été la possession des familles de Ligny, de Brimeu,, Guillebaut, d'Oignies, Le Sauvage, de Mol, d'Hangouart puis passa par les épouses à  la famille Lefebvre de Lattre . Il furent les derniers seigneurs de la vicomté de Ligny de la fin du XVIIème siècle à 1808. Marie-Alexandre-Joseph Lefebvre de Lattre, possède à cette date 95% du village de Ligny. Il prend part à l’assemblée de la noblesse des Baillages de Lille et d’Arras, tenues  mars 1789, pour l’élection des députés aux Etats-Généraux. Premier Maire de Ligny en 1791, il émigre à Saint-Denis (Pays-Bas autrichiens). Rentré d’émigration, il est à nouveau maire de Ligny de 1800 à 1809. Resté royaliste sous l’Empire, il héberge, en juillet 1804, dans sa résidence de Reims, le célèbre Chevalier de Rougeville, qui avait lors du "complot des œillets" tenté de sauver la Reine Marie-Antoinette de la prison du Temple et est plus connu dans l’Histoire sous le nom du Chevalier de Maison-Rouge. En 1809, le château subit un grave incendie détruisant la façade avant. Ruiné, Marie-Alexandre-Joseph, vend le château et donne sa démission. Lui succédera comme maire et châtelain Marie Louis Ignace Cardon de Garsignies. Cette dernière famille restaure le château et le conserve jusqu'en 1892. Il passe alors à Hubert d'Espagne, marquis de Venevelles qui sera lui aussi Maire et châtelain. Ce dernier le conservera jusqu'à la fin de la première guerre mondiale.

Durant la première guerre mondiale, le château de Ligny est occupé par les troupes allemandes et tout particulièrement par l'armée bavaroise. Dès le 27 octobre 1914 il sert de Quartier Général au Commandement général de la XIIIème armée dirigée par le général von Oppeln et composée, entre autres, des fameux Uhlans bavarois et Wurtembougeois. Il verra passer dans ses murs le Prince héritier de Rupprecht de Bavière à la fin de 1915. Eloigné du front, il sert par la suite et jusqu'au second semestre de 1918 de cantonnement aux différents régiments de réserve de la 6. armée bavaroise. Devant l'avance alliée d'août 1918, la retraite allemande se fait rapidement. Le château est riche des documents qui ne peuvent tomber aux mains de l'ennemi. Ne pouvant les transporter le commandement allemand ordonne la destruction du château. Le marquis de Venevelles, ayant reçu des dommages de guerre prévoit en 1920 une reconstruction du château ainsi que de la ferme et de l'église adjacentes. Seule la ferme "Perche" sera reconstruite. A la fin du conflit il ne reste plus que 34 habitants à Ligny. Son dernier maire, René Delessalle, maire de Ligny-en-Weppes, proposa au village de Beaucamps de fusionner les deux communes 1 et demandera au préfet du Nord son rattachement à la commune voisine de Beaucamps En 1927, Beaucamps-Ligny était né.


Les maires de Ligny


Marie Alexandre Joseph LEFEBVRE de LATTRE, maire de 1792 à 1809

Marie Louis Ignace CARDON de GARSIGNIES, maire de 1809 à 1814

Charlemagne PREMESQUES, maire de 1814 à 1833

Pierre André Joseph RIDON, maire de 1833 à 1848

Eugène Louis Joseph WAYMEL, maire de 1848 à 1860

Louis, Ignace Joseph Anatole CARDON de GARSIGNIES, maire de 1860 à 1886

Alfred Joseph WAYMEL, maire de 1886 à 1892

Herbert de VENEVELLES, maire de 1892 à 1914

René DELESALLE, maire de 1925 à 1927